AFRIQUEMEDIUM.COM-Les autorités de transition de Bamako accusent régulièrement l’Algerie de soutenir en sous-main les rébellions touarègues ou les groupes terroristes actifs dans le nord du Mali. Dans l’affaire du drone abattu début avril au-dessus de Tinzaouatène, Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, accuse là encore Alger de soutenir le terrorisme. « Le collège des Chefs d’Etat de la confédération AES considère la destruction du drone des forces armées maliennes comme étant une action visant tous les Etats membres de la confédération AES et une voie perfide dans le cadre de la promotion du terrorisme ainsi que de contribuer à la déstabilisation de la région. » Alger rejette ces accusations et indique dans un communiqué que son espace aérien a été violé sur une distance de 1,6 km par un drone qui prenait une « trajectoire offensive ».

L’Algérie a ensuite rappelé, par mesure de réciprocité, ses ambassadeurs en poste au Mali et au Niger et différé la prise de fonction de son nouvel ambassadeur au Burkina Faso.

L’Algérie a aussi annoncé la fermeture de l’espace aérien avec le Mali. Bamako a fait de même dans la foulée, en guise de réciprocité