AFRIQUEMEDIUM.COM-Amnesty International reste préoccupée par la situation des droits de l’homme. A une semaine de l’élection présidentielle, l’organisation non gouvernementale a peint un tableau très sombre de la situation dans ce pays. 

Amnesty International souligne que : « Quatre détracteurs du gouvernement ont été soumis à une disparition forcée et un autre a été tué. La police a empêché des membres de l’opposition de tenir des rassemblements et d’autres réunions politiques en procédant à des arrestations massives et des placements arbitraires en détention et en faisant usage d’une force illégale. Des journalistes et d’autres personnes ont vu leur droit à la liberté d’expression bafoué.  »

Selon l’ONG « Le gouvernement a continué de violer les droits du peuple autochtone masaï, notamment en le soumettant à des expulsions forcées. La justice a suspendu un projet qui aurait privé les Masaïs de leurs droits à la participation et à la représentation politique. Les autorités ont manqué à leur obligation de protéger les personnes LGBTI contre les violences. Le lancement du deuxième Plan national d’action pour mettre un terme à la violence contre les femmes et les enfants a offert une occasion de renforcer la protection de ces catégories de population. Le projet de construction de l’oléoduc d’Afrique de l’Est (EACOP) compromettait les engagements de la Tanzanie en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. »

L’ONG Amnesty International dénonce des disparitions forcées des homicides illégaux des expulsions forcées une restriction des libertés d’expression et de réunion pacifique.